Surmonter le syndrome de l’autodidacte : Tout savoir sur le syndrome de l’imposteur
Le syndrome de l’imposteur est particulièrement contraignant pour la personne concernée. La sévérité du syndrome dépend de chaque cas. Pourtant, une chose est commune à tous : l’immense doute de soi qui conduit à se sentir imposteur s’accompagne d’une grande peur : « Que se passera-t-il si quelqu’un découvre que je ne suis pas si compétent ?” Cette inquiétude constante (infondée) affecte gravement la vie des personnes concernées. C’est pourquoi il est d’autant plus important d’en chercher des solutions.
Suis-je atteint du syndrome de l’imposteur ?
Il se peut que vous ne sachiez pas si vous souffrez ou non du syndrome de l’imposteur. Si vous pensez être un raté et que vous avez peur que cela soit découvert, même si, vue de l’extérieur, vous êtes une personne très performante, alors vous souffrez peut-être du syndrome de l’imposteur. Les indicateurs courants sont les suivants :
- Vous ne valorisez pas vos propres succès.
- Vous avez constamment peur d’être démasqué.
- Vous faites preuve d’une forte motivation, ce qui peut facilement conduire au burnout.
- Vous souffrez d’états dépressifs.
Les causes du syndrome de l’imposteur
Il est humain et même important de douter de soi-même. Il faut se remettre en question et réfléchir sur soi-même de temps en temps. Ce questionnement ne doit toutefois pas prendre des allures anormales, sinon on risque de se bloquer. La raison pour laquelle certaines personnes sont atteintes de ce syndrome n’est pas encore entièrement connue. Les psychologues soupçonnent que le vécu durant l’enfance joue un rôle à cet égard. Peut-être les parents n’ont-ils pas suffisamment renforcé l’estime de soi de leur enfant. L’enfant croit alors qu’il n’est pas aimé pour lui-même, mais qu’il doit être performant afin de mériter leur affection.
Parfois, on observe plutôt l’inverse : certaines personnes qui, dans leur enfance, ont été comblées par l’approbation de leurs parents ont également une faible estime d’elles-mêmes. À l’école et à l’université, ils découvrent que certains de leurs camarades de classe et d’autres étudiants sont meilleurs qu’eux. L’adolescent pense alors : « Je ne suis pas aussi doué que ce que mes parents m’ont dit. »
Savoir combattre le syndrome de l’imposteur
La bonne nouvelle est que le syndrome de l’imposteur peut être surmonté. La mauvaise nouvelle est que cela ne se fait pas du jour au lendemain, mais que vous devez faire preuve de discipline et de patience. C’est la seule façon de construire de nouveaux schémas de pensée. Vous progresserez pas à pas et vous pourrez être fier de ces petits succès. Les conseils suivants vous aideront à combattre durablement le syndrome de l’imposteur :
1. Identifiez les comportements destructeurs en vous-même
Prenez conscience de votre problème d’apprécier vos propres réalisations. Puis cherchez-en la cause. Pourquoi vous est-il difficile d’accepter des remerciements ? Pourquoi doutez-vous autant de vous-même ? Qu’est-ce que vous compensez en étant démesurément ambitieux ? Lorsque vous trouverez des réponses à ces questions, le syndrome de l’imposteur perdra déjà un peu de son importance. Votre anxiété diminuera lorsque vous réaliserez qu’elle ne vous apporte rien.
2. Soyez réaliste
Travaillez sur vos pensées négatives. Pour ce faire, évitez de vous mettre la pression. Si vous attendez trop de vous-même, vous serez forcément déçu. Une fois que vous aurez adopté un mode de pensée réaliste, vous serez en mesure d’apprécier vos propres performances. En même temps, si vos attentes sont trop élevées et ne peuvent être satisfaites, vous ne pourrez plus nourrir votre image négative de vous-même. Vous n’êtes pas parfait. Personne ne l’est. Il n’y a pas de mal à cela.
3. Célébrez les petites victoires
Si les grandes victoires sont importantes, vous devez également en apprécier les petites. Soyez-en conscient et célébrez-les ! Chaque jour apporte de nouveaux défis. Vous faites face à de petits et grands problèmes, et devez prendre une multitude de décisions. Soyez fier de vos réussites de tous les jours. Après tout, ces petites étapes constituent la base de votre réussite. Vous pouvez également les noter pour en prendre conscience. Soyez enthousiaste envers vous-même.
4. Changez votre perception de l’échec
Tout le monde fait des erreurs, et ceux qui font beaucoup de choses font également plus d’erreurs. Naturellement, les échecs sont décevants, mais ne vous définissez pas par ces erreurs. Vous ne pouvez tout faire parfaitement. Ne laissez rien affecter votre estime de soi, mais affrontez l’échec de manière constructive. Vous pouvez considérer les erreurs comme une nouvelle opportunité pour vous. Après tout, elles vous montrent ce qui n’a pas bien marché. À cet égard, débarrassez-vous de tout sentiment de honte !
5. Appréciez les compliments
Il est parfois difficile d’accepter les compliments et les félicitations. Cette attitude peut être empreinte d’une charmante modestie. Mais parfois, elle masque un manque de confiance en soi considérable : « Je ne peux pas accepter ce compliment, car je ne le mérite pas. » Le syndrome de l’imposteur peut vous empêcher de reconnaître vos propres réalisations, ce qui rend difficile l’acceptation des compliments. Mettez-y fin. Servez-vous de l’approbation des autres pour augmenter votre estime de soi.
6. Faites-vous aider
Tout le monde a des doutes sur soi-même, parfois plus, parfois moins. S’ils pèsent sur votre existence et déterminent fortement votre comportement, vous devez travailler sur votre perception de vous-même. Si vous n’y parvenez pas seul, envisagez de consulter un thérapeute. Il vous aidera à élaborer des stratégies pour augmenter votre estime de soi.
Reconnaissez votre valeur et prouvez-vous que vous n’êtes pas un imposteur ! Vous le méritez.
Votre équipe Humanoo